Le recours aux transports en commun entre lieu de domicile et lieu de travail concerne surtout les déplacements en agglomération, où les réseaux de bus et tramway sont denses et sur courte distance, ainsi que de centre-ville à centre-ville sur longue distance, où le train est compétitif. Les femmes et les employés sont les usagers proportionnellement les plus nombreux. Pour les trajets inférieurs à 3 km, la marche à pied se substitue souvent aux transports collectifs. La proximité d’une gare ou d’un arrêt de bus ne fait pas tout. Les horaires, les fréquences, les habitudes peuvent aussi avoir une influence. Les périmètres de transports urbains ne correspondent pas aux contours des bassins d’emploi locaux, des agglomérations ou des bassins de vie, mais restent liés à ceux des EPCI. Cette situation montre les limites parfois ténues auxquelles se heurte la recherche collective d’une éco-mobilité, économe et écologique.
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