Une vaste étude européenne révèle que la moitié des salariés emporte du travail à la maison, souvent ou quelques fois seulement. Parmi eux on trouvent souvent des professions appartenant aux secteurs des services, de la finance, de l’enseignement ou de l’administration publique...
Or, en étudiant les résultats des European Working Conditions Survey de 2005 et 2010, il apparaît que ceux qui continuent à travailler chez eux durant leur temps libre connaissent plus souvent (de 14 % à 60 %) des symptôme de stress : troubles du sommeil, maux de tête, fatigue, anxiété et problèmes digestifs. Pour Anna Arlinghaus, l’un des auteurs de l’article, ces « résultats indiquent que même un peu de travail supplémentaire en dehors des heures de travail acceptées dans le contrat peut conduire à des problèmes de santé. La corrélation est très forte ».
Source : « Health effects of supplemental work from home in the European Union », Anna Arlinghaus and Friedhelm Nachreiner. Chronobiology International, Early Online: 1–8, (2014).