De votre vodka-pomme ne gardez que la pomme ! Fini le temps où musique techno et boîtes de nuit rimaient avec débauche et drogues de synthèse. De Berlin à San Francisco, les fêtes les plus prisées se savourent sobre.

 

« Le bien-être est un concept très important depuis plusieurs années, les gens sont tellement stressés, » déclare Karima Boumedienne. Depuis le début de l’été, cette informaticienne a importé ce « clubbing conscient » en France. Au sein de Morning Gloryville, elle organise des fêtes diurnes où le café est la boisson la plus psychotrope.

 

Ce conscious clubbing est au départ le mariage de la boîte de nuit et de la salle de yoga. Les fêtards se voient offrir des massages, boivent du chocolat chaud. Le but c’est de faire la fête sans avoir à affronter les affres du lendemain difficile. 

 

« A Paris, je vois qu’il y a encore un peu de gène à danser sobre », déplore Karima Boumedienne. Celle qui a ramené de Londres le concept souhaite aujourd’hui s’inspirer encore plus de ce qui se passe de l’autre côté de la Manche. « Là bas, il y a une énergie folle, 80% des personnes dansent. A Paris, le côté bien-être prend le dessus. »