Chantiers en parallèle, urgences, imprévus, avalanche de mails, appels... la dispersion au travail déboussole, fatigue et démoralise. La capacité à contrôler son attention devient un enjeu à la fois personnel et organisationnel. Récit d’un séminaire de réflexion consacré à l’attention au travail.
« Time is money », disait Benjamin Franklin. C’est faux ! Le temps est beaucoup plus précieux que l’argent. Maîtriser son temps, c’est d’abord la liberté de décider de sa vie.
Contrôle, maîtrise et lacher prise, de Jean-Philippe Lachaux
Comment les publicitaires acquièrent-ils du « temps de cerveau disponible » ? En captant notre attention qui, parmi un flux constant d’informations, sélectionnera celles que nous percevrons le mieux.
La capacité à focaliser son attention sur les buts, les personnes ou les choses qui nous sont chers se disperse face aux myriades de sollicitations qui nous assaillent de partout. Selon Daniel Goleman, on peut remédier à cette tendance à la dispersion. Car l’attention et la concentration, ça se muscle !
Réunions, rendez-vous, mails, dérangements, tâches urgentes…, la dispersion pulvérise le travail en miettes d’activités. Faire face à cet éclatement requiert des compétences particulières et une reconfiguration de l’organisation.