Raconter le travail au quotidien pour mieux le comprendre, le transformer, l’organiser ou tout simplement pour le plaisir, tel est l’objet de nombreuses initiatives récentes. Les regards sont divers, les enjeux différents mais tous ont en commun de faire apparaître la partie immergée du continent « travail ».
En sociologie du travail, les pauses ont longtemps été le parent pauvre des études menées par les chercheurs de ce champ. Toutefois, des articles parus dans les années 2000 (Hatzfeld, Boutet), ont permis de jeter un regard nouveau sur ces moments particuliers dans le travail, hors cadre de l’activité productive, en mettant le curseur sur les temporalités travail/hors travail et sur les résistances au travail. Alors que les pauses sont définies comme le temps où le salarié n’est pas la disposition de son employeur, temps pendant lequel il peut vaquer à des occupations personnelles, et se situerait donc en dehors du travail, la réalité du temps de pause est elle aussi externe à l’activité professionnelle usuelle et quotidienne que sa définition le voudrait ?
Permettant d’exercer une activité en dehors des locaux de son employeur grâce aux technologies de l’information et de la communication, le télétravail présente de nombreux avantages : gain de temps et d’argent, gain de productivité, etc.
En plein essor depuis la fin des années 2000, les serious games, jeux vidéo à visée pédagogique, sont désormais monnaie courante dans le monde de l’entreprise. Utilisé comme outil de communication ou de recrutement, il est de plus en plus prisé pour la formation des employés.
Premier du palmarès français Great Place to Work 2014, W.L. Gore responsabilise ses employés qui n'ont pas de supérieurs hiérarchiques. Autonomes, ils prennent des initiatives et n'en sont que plus productifs.
Les professions intellectuelles et relationnelles semblent les plus concernées par le syndrome d’épuisement professionnel. Les études sont plus rares concernant les métiers manuels. Pourtant, ils présentent aussi des risques de burn-out.
Dans un climat social tendu, les entreprises coopératives et participatives comme les Scop sont une alternative crédible. Reportage dans l'une d'entre elles, la Scop Chèque Déjeuner, devenue une entreprise multinationale florissante présente dans treize pays.
Des chômeurs qui se forment grâce à une entreprise virtuelle. Voilà le concept lancé il y a 25 ans par Pierre Troton. Ces entreprises aux allures de PME, permettent aux demandeurs d'emploi de réapprendre la vie en entreprise et de se former sur le tas.